Belmont d'Azergues
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Plusieurs documents s'intéressent au prieuré de Dorieux.
Voici le paragraphe qui lui est consacré dans Lozanne sa légende, sa petite histoire de Louis Missire : "Le Pont Dorieu

Le nom vient de Duo Rivis, ou Duorivi, ou Duobus rivis qui signifie "deux rivières". (En effet : confluent Azergues-Brévenne) Vestiges de deux vieux ponts... (…) Dans cette même presqu'île existait un couvent de bénédictines. Fondé en 1240, par Guichard d'Oingt, seigneur de Oingt et Châtillon. Là se trouvait l'église romane, dédiée à Saint-Jacques et Saint Philippe – avec rang de paroisse – placée sous le vocable de Sainte-Marie de Dorieux (dite aussi Sainte-Marie de l'Isle). En 1285, Gilet d'Oingt le vend à Arthaud de Roussillon. En 1288, il est rendu aux seigneurs de Châtillon. En 1636, il n'y reste plus que trois religieuses et le prieuré est alors réuni à Sainte-Marie de l'Antiquaille. En 1793 il ne reste que des ruines ; il est alors remplacé par un moulin et quelques maisons, tous construits avec les pierres des anciens bâtiments du prieuré.
Le prieuré de Sainte-Marie de Dorieux comportait également un hôpital, lequel fut fort utile quand sévit la peste noire au cours de l'hiver rigoureux de 1333-1334. Dès la fondation du monastère de Bénédictines "toutes les grandes familles y enfermaient leurs cadettes ; les jeunes filles sans dot de nobles maisons y trouvaient refuge"

En complément, nous vous conseillons la lecture de l'ouvrage de L. Pagani, La Seigneurie de Belmont d'Azergues. Les pages 13 à 26 sont consacrées au couvent de Dorieux, tandis qu’il s’intéresse au prieuré de Belmont p. 39-42.
Voir aussi la contribution de Marie-Mouise Odin sur le prieuré de Dorieux, parue dans les actes des journées d'études 1991 sur Châtillon et sa région, dont voici des extraits : "La nature de ce prieuré est définie au moment de sa suppression : "Prieuré conventuel de Deux Rieux, vulgairement appelé Dorrieux, de l'Ordre de Saint-Benoît, au Diocèse de Lyon..., occupé par des religieuses professes..., de temps immémorial a toujours été de la juridiction, visite, direction et autorité du Révérendissime archevêque-comte de Lyon, en qualité d'abbé de l'abbaye de Saint-just..."" (...) "L'origine de Dorieux est inconnue. L'abbé Pagani donne la création vers 1240 par Guichard d'Oingt. L'abbé Comby cite une donation vers 1210. Un texte fait mention de la "maison allodiale des Dames de Dorieux", ce qui laisserait supposer une existence antérieure à la hiérarchisation féodale." (...) "Le destin du prieuré suivit celui de Saint-Just. En 1562, les protestants s'acharnèrent sur le cloître et le réduisirent à néant. Dorieux dût subir un sort analogue, car dès 1565, il est surtout question de mise en ferme des biens lui appartenant.
Dès 1626, des démarches sont entreprises pour sa suppression qui devient effective par une bulle pontificale datée du 26 avril 1634. Il restait alors quatre religieuses de la même famille : Philiberte, prieure, Marguerite, Claudie et Bénigne de Chevrières. Elles furent transférées de l'ordre de Saint-Benoît dans celui de Saint-Augustin et accueillies au monastère de la Visitation à Lyon, à l'Antiquaille. Les biens étaient dévolus au même monastère.
" (...)
L'ouvrage Châtillon-d'Azergues. Département du Rhône, Comité du pré-inventaire des monuments et richesses artistiques accorde aussi une page au prieuré de Dorieux parmi les édifices religieux disparus (voir p. 103)
Voir aussi Châtillon d'Azergues, son château, sa chapelle et ses seigneurs par A. Vachez, cité en référence dans plusieurs ouvrages.

Les Dossiers électroniques de l'Inventaire général du Patrimoine Culturel de Rhône-Alpes consacrent une notice à une statue de la vierge appartenant anciennement au prieuré de Dorieux.

Le fonds des Visitandines de l'Antiquaille est conservé aux Archives départementales du Rhône. Il contient des documents sur le prieuré de Dorieux (34 H 135-155 Prieuré de Dorieux, 1266-1788).

Le prieuré de Belmont est moins connu.
Voici un extrait de l'ouvrage précité de l'Abbé Pagani :

« Les Bénédictins de l’Ile-Barbe vinrent à Belmont vers le XIe siècle, fonder, à l’abri de sa forteresse, une petite abbatiale, qui plus tard prit le nom de prieuré. Nous croyons que ceci eut lieu sous l’abbé Guigues, et au temps où les moines de Savigny, fort répandus dans tous ces pays, vivaient sous le gouvernement de l’abbé dom Dalmace, qui fit construire le château de l’Arbresle et l’église de Savigny, dont on vient de faire disparaître les derniers vestiges (…)
Le prieuré de Belmont était construit autour de l’Eglise actuelle ; il devait, selon l’usage, renfermer au moins cinq moines, qui chaque jour chantaient l’office, instruisaient les enfants, administraient les sacrements (…). Nous ne connaisson que deux prieurs de Belmont dont les noms soient arrivés jusqu’à nous. En 1265, le moine, p. de Saint-Désiré, prieur de Belmont (…) – En 1274, son successeur à Belmont est le moine Roland (…). Le prieuré a disparu ainsi que le cimetière, la place publique en occupe l'emplacement. Mais son église existe toujours, refaite sans doute plusieurs fois dans le cours des siècles."
»

Pour ce prieuré, voir aussi le cartulaire de l'Ile Barbe
Voir aussi le livre La Bibliothèque de Belmont consultable sur Google books

Outre les Archives départementales du Rhône, vous pouvez en effet contacter les Archives du Diocèse de Lyon qui possèdent peut-être des documents complémentaires sur ces prieurés.